Inauguration ce soir du projet Lov’t sur lequel je travaille depuis quelques mois. En installant aujourd’hui, j’avais l’impression de me balader dans la modélisation 3D du projet, et c’est une sensation plutôt agréable !
Plus de photos et pleins d’explications sur le projet et les choix de décoration et d’agencement très bientôt ;-).
On la sent frémir depuis quelques saisons déjà cette envie de légèreté et d’exotisme… de couleurs, de nature luxuriante et de matières simples et belles, comme un retour à l’essentiel. Et c’est aujourd’hui plus que jamais officiel : la décoration sera cette saison sous le signe du Brésil et de son art de vivre.
Epuré, luxuriant, vivant, naturel… les qualificatifs se bousculent pour décrypter ces intérieurs brésiliens qui nous fascinent et nous inspirent. En voici quelques clés pour apprivoiser cette tendance qui va marquer la décoration.
Loin des modes ethniques tombées en désamour, le Brésil influence la décoration européenne par des intérieurs épurés et largement ouverts. Baignés de lumière et sans délimitation nette, les espaces de vie cohabitent harmonieusement dans un esprit joyeux et simple autour des valeurs brésiliennes : la bonne cuisine, la convivialité et le farniente.
Le dialogue des matières y est essentiel. Laissés le plus souvent dans leur aspect brut, métal, béton et bois aux essences cuivrées jouent la carte de la simplicité.
Côté mobilier, dans une approche minimaliste, quelques pièces bien choisies suffisent à occuper l’espace. On retrouve bien entendu le cuir, dans des teintes fauves, pour des assises aux lignes marquées, que ce soit des fauteuils ou des méridiennes. Le cordage et l’art du tissage sont également très présents et viennent alléger le mobilier et les accessoires, qui se fondent dans le décor.
Dans la palette brésilienne, le blanc est très présent mais largement réchauffé par des couleurs vives et fortes, d’inspiration exotique : bleu indigo, jaune brésilien, orange papaye, violet profond ou vert forêt. Mise en valeur par une base neutre et claire, chaque couleur forte s’exprime par touche, via des accessoires de décoration (coussins, vases, luminaires…) ou en aplat sur un mur.
Enfin, la nature est forcément très présente, dans sa forme luxuriante et sauvage. Des plantes grimpantes, tombantes, feuillues se multiplient, posées ou suspendues, pour créer de foisonnants et rafraîchissants jardins intérieurs. Les plantes colonisent ainsi les murs à la manière d’une petite forêt intérieure, prolongation de l’extérieur.
Entre minimalisme et exotisme, couleurs et nature, la décoration brésilienne affiche un retour à l’essentiel emprunt de gaieté et de simplicité, que l’on a hâte d’adopter. Qui a dit que le Brésil ne vibrait que pour le foot ?
Crédit photos : DTE Studio, Casa de Valentina, Monoprix, Boqa.
Le studio de graphisme parisien Mini Labo célèbre ses 10 ans avec une collection spéciale de papiers peints fleuris et vintage éditée par The Collection. On retrouve le trait joyeux et naïfs des créatrices à travers cette collection de 11 papiers peints, où pivoines, fraisiers et fleurs pop sont revisités dans de jolies teintes à l’accent sépia et avec également un papier peint patchwork de toute beauté.
Pour découvrir cette collection, j’ai pu testé ces jolis motifs autour d’un projet de décoration particulier : la chambre de mon P’tit Loup. L’idée directrice pour ce projet était de préparer un passage au « lit de grand » tout en douceur, en remplaçant le cocon du lit à barreau par un paysage ludique, familier et rassurant qui entoure le lit. J’ai choisi de travailler autour de 3 motifs coordonnés (pivoine vert, pivoine bleu et pop) sur un thème très « garçon » (chantier/construction/grue/ville/évasion) pour jouer un décalage amusant entre le motif fleuri et désuet du papier peint et le trait des engins de chantier qui s’en retrouve adouci.
Voici quelques photos de cette réalisation :
D’autres blogueurs déco se sont également amusés à réaliser des créations personnelles autour cette nouvelle collection de papier peint Mini Labo. Vous pourrez retrouver les réalisations de Mamie Boude, Marion Alberge et Samuel des Culottes courtes sur le blog de The Collection.
Hammam, jacuzzi, sauna… ces mots vous font rêver, et pourtant le rêve d’un espace de bien-être au quotidien est peut-être à votre portée. En effet, ces équipements sont désormais accessibles au grand public et proposés à des tarifs de plus en plus abordables. Alors pourquoi ne pas installer un spa chez soi ?
Pour Revedecombles.fr, je vous conseille pour l’aménagement de votre spa sous les toits : précautions techniques, éclairage et scénarisation des espaces, ambiance et décoration de cette pièce dédiée au bien-être…
Vous pouvez lire l’article complet « Aménager un spa dans ses combles » sur Rêve de Combles.
Margaux Keller est une jeune designer de talent. Je vous avais déjà parlé de son miroir Soupir… et du petit bureau Scriban édité par La Redoute que j’avais choisi pour l’aménagement d’un appartement près de Nantes. Elle signe désormais le mobilier et le design d’espace d’un nouveau salon de coiffure à Marseille.
Elle-même marseillaise, Margaux Keller s’est inspirée pour ce projet des couleurs de la ville : le bleu de la mer bien-entendu, le jaune solaire et aussi un rapport particulier à la matière. Le sol se pare ainsi de tommettes provençales blanches et de béton ciré, créant une évolution chromatique accueillante, entre tradition et minéralité.
Elle a également dessiné une magnifique coiffeuse, à la fois contemporaine, légère et intimiste, qui vient vous enrober durant ces quelques minutes où l’on prend soin de soi.
L’espace shampoing a été traité comme un cabanon, à l’abri des regards, où les vasques fleurissent au bout des sièges.
Enfin la banquette d’attente, agrémentée de coussins colorés d’inspiration vintage, rappelle le très beau canapé My Beautiful Backside de Moroso.
Et pour profiter de ce beau décor pour se refaire une beauté à Marseille, c’est ici : Le coiffeur – Pascal Lancien.
Crédit photos : Laure Mélone.
Armée de mes jolis souliers vernis et de mon calepin fleuri, j’ai arpenté, jeudi et vendredi, entre vent et pluie les rues de Paris : objectif design !
Entre les installations monumentales des showrooms de la Rive Gauche décortiquant le thème du Mouvement, les musées qui se sont prêtés au jeu et les designers qui ont ouvert les portes de leurs ateliers, le parcours des D’Days était foisonnant. Retour en images sur mes 3 expos coup de cœur.
Roues libres, petite mécanique des objets animés (Passage de Retz)
Quand des designers essaient de réinventer la roue, cela donne une exposition à la fois fantasque et rigoureuse. Isabelle Daëron et Fabien Petiot ont proposé à 8 jeunes designers de plancher avec eux autour de cette idée, en puisant dans les objets du quotidien ou urbains. Horloge chevelue, cadran solaire humain, masseur massé, lumineuse voie lactée… autour des dix prototypes présentés et d’une histoire de la roue quelque peu revisitée, la mécanique prend et réinterprète le mouvement. Une belle exposition qui a pu voir le jour grâce à un financement participatif.
Taken at the f(l)ood – Boffi
Le temps d’une marée, ou l’épopée-vidéo d’un moment magique où une table sera dressée sur une plage déserte du Nord et un repas de chef préparé avec ce qu’offre la nature, avant qu’elle ne reprenne tout. Le designer culinaire Marc Bretillot, le chef Alexandre Gauthier et quelques heureux compères rejouent les Robinsons pour un pique-nique éphémère et poétique.
Parapanorama – Palais de Tokyo
À partir d’éléments de construction élémentaires (panneaux de bois, tasseaux…) et des Ensembles, connecteurs métalliques élaborés par Jérôme Dumetz, public et designers imaginent et élaborent leur propre mobilier ou éléments de décoration sur le principe du « design it yourself ».
Cabane de Matali Crasset, bureaux par Mathieu Mercier, toboggan par Constance Guisset, décor mural par Marie-Aurore Stiker-Metral et Sébastien Cordoleani, éolienne par Wilfrid Almendra…, les projets révèlent la sensibilité de chacun des designers et les multiples possibilités de créations autour d’une même boîte à outils. Vous pouvez voir les 17 projets réalisés durant les Designer Days dans la vidéo Parapanorama.
Décidément, à chaque série de nouveautés sur Made.com, j’ai la carte bleue qui me démange…
Chambre jaune, et insolite inspiration marine dans le salon, voici une sélection de mes coups de coeur et quelques jolies nouveautés à s’arracher d’urgence avant de se faire croquer !
Gris contemporain, jaune vintage et lignes élancées, voici ma sélection shopping pour une chambre jaune, sage et rayonnante :
Coup de coeur absolu, la petite console Range en chêne avec le haut des gambettes doré (1.) et le lit Jonah jaune délicieusement rétro (2.), un peu de déco avec une série de cadre amoureux (3.) et quelques jolis coussins géométriques (4., 5. et 6.), le lampadaire Treasury comme un livre ouvert (7.), le magnifique bureau Camber (8.) et la chaise Edelweiss délicatement réhaussée de jaune (9.), enfin le graphique tapis en écaille Rodnik (10.) et le petit pouf Jonah (11.) qui résume cette ambiance pour une chambre entre bois naturel, lumineux jaune vintage et gris sage.
Du côté du salon, le souffle est marin et on ne se prend pas au sérieux.
L’insolite fauteuil Requin sort les dents (8.) pour donner le ton au salon, décontracté, où l’on privilégie des assises informelles avec un grand coussin Poulpe (1.) et Lulu un joli pouf bas framboise (11.), agrémenté de nombreux coussins d’inspiration marine revisitée de la collection Rodnik (12., 13., 14. et 15.). Et pour tempérer cette frénésie carnassière, on choisit un deuxième fauteuil uni (9.) et un mobilier en chêne huilé, avec l’enfilade Jenson (3.), la bibliothèque Darcey (7.) et la jolie table basse Range (10.). Et pour la décoration, une série de cadres aux doux messages (4., 5. et 6.) et le lampadaire Houston (2.), qui n’est pas sans rappeler une méduse. Des inspirations marines aussi vitaminées, cela change du blanc/bleu écumé !
Sage chambre ensoleillée ou salon mordant et déluré, vous craquez ?
C’est parti pour les D’ Days : 7 jours de rencontres et de découvertes autour du design entre Paris et Pantin, avec cette année pour thématique le mouvement.
L’autre grand festival du moment propose, au grand public et aux professionnels, un parcours de plus de 90 showrooms et espaces d’exposition (dont notamment le Palais de Tokyo, le Musée des Arts Déco, le Passage de Retz, le Bastille design Center, le Carreau du Temple, le Centre National de la Danse à Pantin…) pour découvrir le travail et les créations de designers et d’éditeurs de mobilier et objets de décoration.
Quelques ateliers de designers (5.5 designers, Elise Fouin, Emma Roux, Charles Kalpakian, Thierry Poubeau…) seront également ouverts au public le vendredi 23 mai dans le cadre du parcours D’Tour.
Le festival du design débute ce soir avec les vernissages des lieux d’exposition de Paris Ouest et se poursuit toute la semaine. Alors, si vous voyez des petits ballons D’ Days sur votre parcours parisien, n’hésitez pas, entrez ! Et si vous n’êtes pas sur Paris, promis, je vous ramène des photos !
Retrouvez le programme complet et les parcours sur le site de l’événement : www.ddays.net.
La maison Missoni s’illustre depuis les années 50 avec un style unique, une sorte de motif à l’italienne, vif, exubérant et séduisant, un mélange osé mais qui fonctionne à merveille.
Ultra-colorées, avec un savant goût du mix-and-match, les créations Missoni sont originales et reconnaissables à l’audacieux mélange de zig-zags, de figures géométriques, de rayures et motifs floraux.
J’aime particulièrement les petits poufs, très sophistiqués, qui sont un ilot de couleur et de gaieté, la petite note qui illuminera un intérieur sobre. Agrémentés d’une jolie poignée en cuir qui vient souligner le motif et permet de les déplacer partout, on associe les poufs de formes et de motifs variés pour créer un paysage intérieur joyeux et rythmé.
En forme de barque ou de feuille, le pouf Onley (1.) crée une banquette colorée. Rayures bayadères et fleurs graphiques s’associent sur le cylindre Omdurman (3.), ou s’expriment séparément sur les poufs bas Jacaranda (4.) et Vevey (5. et 6.), avec Coomba (2.) un bel uni en velours côtelé pour unifier cet ilot vitaminé.
Les tapis sont également de pures merveilles. Le damier coloré du tapis Maset fait écho aux fleurs graphiques du tapis Fleury et à l’éclatant passiflore découpé du Botanica.
Avec ces pavots stylisés, où chaque fleur est une explosion de couleurs, le tapis Oxley fait définitivement entrer l’été et la positive attitude dans nos intérieurs.
Avec son inimitable euphorie de motifs, la collection maison de Missoni réveille nos intérieurs ! Alors, conquis par cette bonne humeur colorée ?
Chose promise, voici en photo mon nouveau coup de coeur pour la nouvelle création de Constance Guisset : le canapé Nubilo, édité par Petite Friture et présenté en avril dernier à Milan.
Compact et onirique, le canapé Nubilo semble flotter et nous accueille dans ses coussins ronds et rebondis, comme un tremplin pour l’imaginaire.
Décliné avec des coussins aux couleurs pastel pour un ciel printanier ou en camaïeu de gris pour un ciel chargé, c’est un canapé doux et plein de caractère pour les petits salons ou bien un cocon de rêverie colorée pour les grands espaces intérieurs. A adopter d’urgence (enfin à partir de septembre) !
Photos : Orla Rindal et Constance Guisset.