Chaque année, la brillante enseigne danoise BoConcept s’associe à un designer ou artiste. Après le mobilier Ottawa signé Karim Rashid en 2012 et la collection Fusion de Nendo en 2014, la marque a fait appel cette année à l’acteur Mads Mikkelsen, talentueux, « Bo » et danois lui-aussi.
Le fruit de cette collaboration est une série de deux courts métrages : The Call et The Guest.
Cadre d’exception, ambiance nordique et intérieur épuré… Mads Mikkelsen, réalisateur et interprète, dévoile progressivement sa passion pour la marque. Si le premier opus a pour objet de promouvoir le service de conseil en décoration, le deuxième rentre dans le vif du sujet et porte un regard quelque peu décalé sur la modularité du mobilier de la marque.
Lit cache-cache, table farceuse ou quiproquos… Mads Mikkelsen, tout en martelant les codes nordiques, dévoile avec un second degré réjouissant la collection de best-sellers BoConcept.
Et cela fonctionne ! Si l’approche cinématographique de la décoration se limitait jusqu’alors au placement produit, ce sont ici les produits qui créent l’oeuvre (avec tout de même un acteur de premier choix). Une façon originale pour BoConcept de faire le buzz et de marquer sa différence.
Avec des sous-pentes qui réduisent le volume en hauteur, mais une surface au sol généreuse et baignée de lumière, pas évident de meubler ses combles… Pour RêvedeCombles.fr, j’ai sélectionné 20 bonnes idées de mobilier, d’aménagement et de décoration pour tirer au mieux partie de cet espace atypique.
Tout d’abord, on structure l’espace et on optimise les sous-pentes, idéales pour le rangement.
Cloison à mi-hauteur, lit-cabane sous la pente, bibliothèque, ou encore miroir installé sous la panne… retrouvez ces astuces et idées dans la première partie de l’article 20 bonnes idées pour meubler ses combles.
Ensuite (sujet qui m’est cher dans l’aménagement de combles), on privilégie les lignes basses et on n’hésite pas à souligner l’originalité et le cachet de cet espace sous combles.
Mobilier léger et multi-fonction, des assises au ras du sol, un jeu de symétrie angulaire ou encore s’appuyer sur la charpente pour créer un cadre original… autant d’astuces (à lire dans la deuxième partie de l’article) qui permettent de créer un espace unique, personnel et optimisé dans ses combles.
Bien entendu, vous retrouverez dans l’article toutes les références shopping pour chiper ses idées !
Coup de coeur pour le fauteuil Stack de Contempo et son joyeux empilement de larges coussins pastel.
Avec son assise et son dossier faussement constitués d’un empilement aléatoire de coussins tombés sous la main, le fauteuil Stack s’éloigne du design millimétré pour flirter avec l’inattendu.
Et avec ce beau mélange de couleurs, je succombe !
Un fauteuil ludique et coloré, signé du jeune (et prometteur) designer Skrivo, pour une relecture contemporaine du mythe de la Princesse aux petits pois…
Implanté à Segré, dans la campagne entre Angers et Laval, Drugeot Labo est le fruit d’une longue histoire locale… De famille d’abord, puisque l’entreprise s’appuie sur le savoir-faire de tonnelier et d’ébéniste des générations précédentes. Spécialisée depuis 1969 dans la fabrication de meubles d’appoint de style, l’entreprise Drugeot est reprise en 2000, par deux des frères, Matthieu et Pierre Rochepeau, avec la volonté de continuer à faire vivre cette passion pour le travail du bois.
Rapidement, l’envie de dépoussiérer les classiques, d’explorer de nouveaux territoires et d’aborder le bois sous un regard neuf, les poussent à créer en 2008, en complément de la collection classique, la marque Drugeot Labo.
Pierre travaille alors à l’élaboration d’une collection inédite de pièces de mobilier design, qu’il qualifie de « collection plaisir », qui sera lancée sur le salon londonien 100% design et sur Maison&Objet, avec notamment la bibliothèque Kao qui deviendra leur pièce emblématique.
La bibliothèque Kao résume toute l’essence de la marque Drugeot Labo : le savoir-faire du bois bien-entendu, mais surtout une volonté de créer des pièces marquantes, de casser les codes avec des créations déstructurées. Un mobilier créatif et à vocation fonctionnelle.
Meubles d’appoint inspirés
Etagères, bibliothèques, tables basses, miroirs… les collections de Pierre Rochepeau et de Drugeot Labo ont la particularité de n’être composées que de meubles d’appoint : « le meuble d’appoint est stimulant : il ne s’agit pas seulement de se meubler, mais aussi de décorer. Aussi si la vocation de mon meuble est d’abord fonctionnelle, j’accepte de perdre en fonctionnalité si je gagne en déco ».
Les bibliothèques Bric à brac, Equilibriste et Glycine ou encore le vestiaire Empil en sont une parfaite illustration : asymétrique, ces meubles s’apparentent à des sculptures, et créent un décor inspiré tout en conservant leur fonctionnalité.
L’amour du bois
Le bureau Rebelle est également un condensé de l’esprit de la marque et une prouesse d’ébénisterie. Cette pièce d’exception, qui a notamment été choisie par un architecte vivant à San Francisco, fait la fierté des ébénistes de l’atelier.
Travaillant sur des essences de bois locales, provenant de forêts vendéennes, les créations de Drugeot Labo mettent en valeur la noblesse de la matière, généralement simplement huilée, pour laisser paraître le veinage du bois : « J’aborde la couleur avec mesure, pour réveiller un meuble, l’équilibrer, lui donner du peps ».
Inspiré et nourri d’art contemporain, de créateurs japonais, de nature et d’air du temps, Pierre Rochepeau dessine chaque année une nouvelle collection de mobilier et collabore désormais avec des designers invités : Hervé Langlais, Franck Divay, Elomax…. « Travailler avec des designers nous permet de renforcer l’aspect design d’un meuble, ils apportent une approche plus subtile de l’objet ».
Aujourd’hui Drugeot Labo est une PME d’une vingtaine de salariés, pour la plupart à la fabrication (découpe, assemblage, finition). Le bois provient de Vendée et les vernis de la région nantaise, assurant une fabrication 100% française.
Le catalogue comprend une cinquantaine de créations, enrichie chaque année d’une nouvelle collection, présentée en janvier sur Maison&Objet. Cette année, parmi les nouveautés, la création d’une ligne d’accessoires de décoration et le très beau Miroir console.
Pour découvrir toute la collection de mobilier design et asymétrique et d’accessoires : Drugeot Labo.
(Merci à Pierre Rochepeau et à Marine Jean pour leur accueil et la visite privilégiée des Ateliers du Drugeot et Drugeot Labo).
Margaux Keller est une jeune designer de talent. Je vous avais déjà parlé de son miroir Soupir… et du petit bureau Scriban édité par La Redoute que j’avais choisi pour l’aménagement d’un appartement près de Nantes. Elle signe désormais le mobilier et le design d’espace d’un nouveau salon de coiffure à Marseille.
Elle-même marseillaise, Margaux Keller s’est inspirée pour ce projet des couleurs de la ville : le bleu de la mer bien-entendu, le jaune solaire et aussi un rapport particulier à la matière. Le sol se pare ainsi de tommettes provençales blanches et de béton ciré, créant une évolution chromatique accueillante, entre tradition et minéralité.
Elle a également dessiné une magnifique coiffeuse, à la fois contemporaine, légère et intimiste, qui vient vous enrober durant ces quelques minutes où l’on prend soin de soi.
L’espace shampoing a été traité comme un cabanon, à l’abri des regards, où les vasques fleurissent au bout des sièges.
La maison Missoni s’illustre depuis les années 50 avec un style unique, une sorte de motif à l’italienne, vif, exubérant et séduisant, un mélange osé mais qui fonctionne à merveille.
Ultra-colorées, avec un savant goût du mix-and-match, les créations Missoni sont originales et reconnaissables à l’audacieux mélange de zig-zags, de figures géométriques, de rayures et motifs floraux.
J’aime particulièrement les petits poufs, très sophistiqués, qui sont un ilot de couleur et de gaieté, la petite note qui illuminera un intérieur sobre. Agrémentés d’une jolie poignée en cuir qui vient souligner le motif et permet de les déplacer partout, on associe les poufs de formes et de motifs variés pour créer un paysage intérieur joyeux et rythmé.
En forme de barque ou de feuille, le pouf Onley (1.) crée une banquette colorée. Rayures bayadères et fleurs graphiques s’associent sur le cylindre Omdurman (3.), ou s’expriment séparément sur les poufs bas Jacaranda (4.) et Vevey (5. et 6.), avec Coomba (2.) un bel uni en velours côtelé pour unifier cet ilot vitaminé.
Les tapis sont également de pures merveilles. Le damier coloré du tapis Maset fait écho aux fleurs graphiques du tapis Fleury et à l’éclatant passiflore découpé du Botanica.
Avec ces pavots stylisés, où chaque fleur est une explosion de couleurs, le tapis Oxley fait définitivement entrer l’été et la positive attitude dans nos intérieurs.
Avec son inimitable euphorie de motifs, la collection maison de Missoni réveille nos intérieurs ! Alors, conquis par cette bonne humeur colorée ?
Chose promise, voici en photo mon nouveau coup de coeur pour la nouvelle création de Constance Guisset : le canapé Nubilo, édité par Petite Friture et présenté en avril dernier à Milan.
Compact et onirique, le canapé Nubilo semble flotter et nous accueille dans ses coussins ronds et rebondis, comme un tremplin pour l’imaginaire.
Décliné avec des coussins aux couleurs pastel pour un ciel printanier ou en camaïeu de gris pour un ciel chargé, c’est un canapé doux et plein de caractère pour les petits salons ou bien un cocon de rêverie colorée pour les grands espaces intérieurs. A adopter d’urgence (enfin à partir de septembre) !
Je suis une fan inconditionnelle de Constance Guisset (ce qui n’aura pas échappé à ceux qui lisent régulièrement le blog :-)), alors quand j’ai lu que la designer venait de signer un canapé pour Petite Friture, qui sera présenté la semaine prochaine à Milan, je me suis précipitée pour le voir… Et je suis tombée sur Sol, un fauteuil à bascule édité par Molteni. Enorme coup de foudre !
Léger, aérien, enveloppant et coloré… bref, tout ce que j’aime.
Pour en savoir plus sur le fauteuil Sol : Molteni.
Et promis, je vous montre très vite ce nouveau canapé top secret !
La tendance est au swing… Il n’est en effet plus incongru d’installer une balançoire chez soi, bien au contraire ! Minimaliste et ludique, cette simple planche de bois suspendue fait monter le sourire aux lèvres dès les premiers balancements et ne nécessite qu’une solide poutre pour être installée.
À la recherche d’une balançoire originale pour un projet de décoration, je suis tombée en amour pour Solo Cello, le magnifique fauteuil suspendu de Félix Guyon.
Designer québecois, ayant transité par l’Ecole de Design de Nantes et des collaborations londoniennes et montréalaises, Félix Guyon a fondé les Ateliers Guyon et imaginé Solo Cello, un fauteuil qu’il a souhaité aérien.
Cuir patiné, cordes et belles bretelles, Solo Cello s’écarte des codes du fauteuil (et de la contrebasse) avec un juste dosage de légèreté et robustesse, pour flotter comme un confortable trapèze dans les airs.
Et bonne nouvelle, le Solo Cello Chair peut traverser l’Atlantique !
Si vous avez des fourmis dans les mains et que vous êtes impatient d’utiliser vos dix doigts autrement que pour taper sur un clavier (c’est le « syndrome du vendredi après-midi » m’a-t’on dit !), voici de quoi faire murir des idées de bricolage et DIY pour le week-end.
Cette étagère aérienne aurait pu s’appeler Swing en hommage aux balancelles, mais Bridge est en réalité inspirée des ponts suspendus.
Imaginée par le collectif de designers Outofstock, Bridge se compose d’une tringle fixée au mur, sur laquelle viennent se suspendre trois plateaux asymétriques en chêne, maintenus par des tiges de métal plié laqué.
Entre déséquilibre apparent et légèreté, bois naturel et liens de couleurs, cette étagère est tout simplement magnifique.
Je tenterai bien une version DIY avec des fils pvc colorés, traversant les étagères à la manière d’une balançoire, en remplacement des tiges métalliques… Allez, si c’est concluant, je vous montrerai :-).
L’étagère Bridge est éditée par Bolia et disponible au prix de 299€.