Retour de vacances, après un petit périple montagne/campagne loin de toutes connections.
Ce n’est pas mon bureau, mais cette pièce aménagée sous les toits par Erika Lam symbolise à merveille mes vacances : coupées du monde, littéraires, calmes et avec vue panoramique !
Bonne reprise à tous (j’espère que les vacances ont été chouettes pour vous aussi) et merci pour vos petits messages et commentaires :-).
Je vous avais parlé il y quelques semaines du projet « Design à Nantes : portraits de créateurs », je poursuis aujourd’hui la série avec une rencontre avec Pierre Rochepeau, designer de Drugeot Labo.
Implanté à Segré, dans la campagne entre Angers et Laval, Drugeot Labo est le fruit d’une longue histoire locale… De famille d’abord, puisque l’entreprise s’appuie sur le savoir-faire de tonnelier et d’ébéniste des générations précédentes. Spécialisée depuis 1969 dans la fabrication de meubles d’appoint de style, l’entreprise Drugeot est reprise en 2000, par deux des frères, Matthieu et Pierre Rochepeau, avec la volonté de continuer à faire vivre cette passion pour le travail du bois.
Rapidement, l’envie de dépoussiérer les classiques, d’explorer de nouveaux territoires et d’aborder le bois sous un regard neuf, les poussent à créer en 2008, en complément de la collection classique, la marque Drugeot Labo.
Pierre travaille alors à l’élaboration d’une collection inédite de pièces de mobilier design, qu’il qualifie de « collection plaisir », qui sera lancée sur le salon londonien 100% design et sur Maison&Objet, avec notamment la bibliothèque Kao qui deviendra leur pièce emblématique.
La bibliothèque Kao résume toute l’essence de la marque Drugeot Labo : le savoir-faire du bois bien-entendu, mais surtout une volonté de créer des pièces marquantes, de casser les codes avec des créations déstructurées. Un mobilier créatif et à vocation fonctionnelle.
Meubles d’appoint inspirés
Etagères, bibliothèques, tables basses, miroirs… les collections de Pierre Rochepeau et de Drugeot Labo ont la particularité de n’être composées que de meubles d’appoint : « le meuble d’appoint est stimulant : il ne s’agit pas seulement de se meubler, mais aussi de décorer. Aussi si la vocation de mon meuble est d’abord fonctionnelle, j’accepte de perdre en fonctionnalité si je gagne en déco ».
Les bibliothèques Bric à brac, Equilibriste et Glycine ou encore le vestiaire Empil en sont une parfaite illustration : asymétrique, ces meubles s’apparentent à des sculptures, et créent un décor inspiré tout en conservant leur fonctionnalité.
L’amour du bois
Le bureau Rebelle est également un condensé de l’esprit de la marque et une prouesse d’ébénisterie. Cette pièce d’exception, qui a notamment été choisie par un architecte vivant à San Francisco, fait la fierté des ébénistes de l’atelier.
Travaillant sur des essences de bois locales, provenant de forêts vendéennes, les créations de Drugeot Labo mettent en valeur la noblesse de la matière, généralement simplement huilée, pour laisser paraître le veinage du bois : « J’aborde la couleur avec mesure, pour réveiller un meuble, l’équilibrer, lui donner du peps ».
Inspiré et nourri d’art contemporain, de créateurs japonais, de nature et d’air du temps, Pierre Rochepeau dessine chaque année une nouvelle collection de mobilier et collabore désormais avec des designers invités : Hervé Langlais, Franck Divay, Elomax…. « Travailler avec des designers nous permet de renforcer l’aspect design d’un meuble, ils apportent une approche plus subtile de l’objet ».
Aujourd’hui Drugeot Labo est une PME d’une vingtaine de salariés, pour la plupart à la fabrication (découpe, assemblage, finition). Le bois provient de Vendée et les vernis de la région nantaise, assurant une fabrication 100% française.
Le catalogue comprend une cinquantaine de créations, enrichie chaque année d’une nouvelle collection, présentée en janvier sur Maison&Objet. Cette année, parmi les nouveautés, la création d’une ligne d’accessoires de décoration et le très beau Miroir console.
Pour découvrir toute la collection de mobilier design et asymétrique et d’accessoires : Drugeot Labo.
(Merci à Pierre Rochepeau et à Marine Jean pour leur accueil et la visite privilégiée des Ateliers du Drugeot et Drugeot Labo).
J’aime lire : des romans surtout, des bande-dessinées beaucoup, des essais parfois, et aussi juste regarder des livres de photos. Je considère les livres comme un objet très personnel, presque intime, dans lequel on se trouve, on se perd, on se cultive, on s’émeut ou se distraie. Et certains livres, comme une rencontre heureuse, nous parlent ou nous portent…
Marguerite est faite pour ces livres-là, ces petits bijoux littéraires que l’on a envie de partager et de se remémorer.
Mais qui est Marguerite ? Marguerite est discrète… elle supporte et expose notre coup de coeur littéraire du moment comme une oeuvre d’art, un tableau mural.
Créée par Thibault Pougeoise et éditée par la jeune et prometteuse maison d’édition Hartô Design, Marguerite est aussi économe (12€) et saura mettre en scène le bel ouvrage reçu pour Noël, votre dernier livre de cuisine ou votre livre de chevet. Bref, Marguerite a sa place dans toute la maison pour faire entrée les livres dans la décoration.
Si vous avez des fourmis dans les mains et que vous êtes impatient d’utiliser vos dix doigts autrement que pour taper sur un clavier (c’est le « syndrome du vendredi après-midi » m’a-t’on dit !), voici de quoi faire murir des idées de bricolage et DIY pour le week-end.
Cette étagère aérienne aurait pu s’appeler Swing en hommage aux balancelles, mais Bridge est en réalité inspirée des ponts suspendus.
Imaginée par le collectif de designers Outofstock, Bridge se compose d’une tringle fixée au mur, sur laquelle viennent se suspendre trois plateaux asymétriques en chêne, maintenus par des tiges de métal plié laqué.
Entre déséquilibre apparent et légèreté, bois naturel et liens de couleurs, cette étagère est tout simplement magnifique.
Je tenterai bien une version DIY avec des fils pvc colorés, traversant les étagères à la manière d’une balançoire, en remplacement des tiges métalliques… Allez, si c’est concluant, je vous montrerai :-).
L’étagère Bridge est éditée par Bolia et disponible au prix de 299€.
Via Muuuz
C’est celui de Béatrice, après un léger lifting déco mené par Dabito du blog Old Brand New. Du vintage, de la couleur et des créations arty… pour un intérieur chaleureux et personnel.
J’adore la bibliothèque et le relooking du pouf Alseda d’Ikea repeint façon cible et suspendu à côté des cadres. Belle idée !
Pour poursuivre la visite, c’est sur ici.
Cocasse cette étagère !
Réalisée comme un labyrinthe de tuyauterie et de coudes, elle accueille quelques piles de livres en équilibre contre l’angle du mur.
Dans la série des bibliothèques d’angle, cette étagère plombière, astucieuse, bricolée, détournée et un brin barrée, est une belle idée à piller 🙂
via Lilyzemuner
Finies les étagères au carré !
Désormais, les étagères murales sont résolument asymétriques, voire même prennent appui et s’étirent dans un angle de murs, pour constituer un véritable podium aux objets précieux et petites babioles que l’on affectionne.
Elément incontournable d’une décoration personnelle, en voici quelques exemples, particulièrement inspirants, dans des styles très variés.
Designée par Maxime Paulet pour un salon de coiffure Marseillais, Flatmates s’accroche au mur comme une araignée et offre près de 8 mètres de linéaire. (repérée via Jo Yana)
Dans un style plus roots, cet assemblage de cubes de bois bruts constitue une vitrine originale et authentique. À vos scies !
Le temps est relatif nous a appris ce sacré monsieur Einstein en 1905. La lecture participe de cette relativité en dilatant ou concentrant le temps par le jeu de ses atouts romanesques ! En somme lire … ça change les idées… ça nous fait vivre de chouettes aventures sans casser la tirelire. Ces compagnons du temps terminés, il faut leur trouver une petite place. Les manières de ranger les livres sont autant de jeux de construction qui peuvent être à la fois fascinants et amusants. Voici quelques images glanées sur le site Suprbo et la série de posts Comment Ranger Les Livres (19,17,18,7). Allez y faire un tour.
Quand on pense bibliothèque, on a souvent à l’esprit les grandes bibliothèques à l’anglaise aux ambiances studieuses et cosy et aux rayonnages massifs. Les bibliothèques peuvent être pourtant également légères et discrètes laissant aux livres le soin de décorer une pièce (relisez ces posts pour en être convaincu(e)s : lire entre les lignes, les livres flottants et Book Tower).
Les créateurs italiens de Nobody and co l’imaginent quant à eux ludique et colorée. Entre oeuvre d’art mural, support de rangement et jeu d’assemblage, la bibliothèque Piola pourra accueillir vos plus « beaux livres ». Séduit(e)s par le concept, vous aurez le choix de la largeur et de la couleur du panneau (en bois verni ou laqué blanc), ainsi que des coloris des « piquots ».
Dans la série des bibliothèques discrètes (Les livres flottants et Lire entre les Lignes), la boutique en ligne allemande Haseform nous propose un système de rangement quasi-invisible. En effet, une fois fixée au mur, la « book tower » disparait cachée par les livres qui viennent s’y loger.
Une bibliothèque ingénieuse qui, de part sa taille (16,5 cm de largeur, 18 de profondeur et 90 cm en hauteur), pourra être placée dans des recoins encore inexploités de vos appartements et maisons.
Elle se trouve encore sur Amazon (ici en version XL blanc 180 cm).
Les plus bricoleurs d’entre vous pourront même tenter de la construire eux même.