C’est les soldes ! Alors on saute sur l’occasion pour donner un coup de frais à son intérieur à moindre frais, et on profite des remises pour se faire plaisir.
Je me suis livrée au jeu chez Delamaison.fr et vous propose une sélection shopping pour raviver votre salon en jaune et bleu.
Tout d’abord, on remplace le tapis élimé par un tout nouveau-tout beau qui apporte la tonalité à la nouvelle décoration du salon (ici, le tapis Split d’Esprit).
Ensuite on s’attaque au petit mobilier. On remplace la table basse qui a fait son temps par un modèle léger, graphique et intemporel en métal (table basse Prairie). En écho à la table basse, on choisit un magnifique miroir ovale (celui-là, je l’adore !), souligné de noir.
Pour ne pas dépenser un budget pharaonique, on conserve le canapé que l’on accessoirise de nouveaux coussins pimpants dans des tonalités de bleu (Mineth encre – Vivaraise) et de jaune (Needlestripes – Esprit). On joue les rappels de couleur avec un petit fauteuil d’appoint souligné d’un passe-poil jaune (Steph) et un bout de canapé jaune et géométrique (Grenade) qui ravive la pièce à lui tout-seul.
Pour la mise en lumière, j’opte pour un lampadaire sculptural de Forestier (Dom), qui sera l’atout originalité de cette composition.
Enfin, pour le fun, on revisite les vieux coucous avec une horloge ludique (Toc Toc) et une lampe d’appoint en carton moulé (Egg of Colombus – Seletti).
Et parce qu’après temps de changement, on sera content de profiter tranquillement de ce nouvel espace, on glisse dans le panier une théière en fonte habillée de bleu (Song).
Bilan du shopping, 825€ économisés (et 1.462€ dépensés) et un salon joliment ravivé !
Implanté à Segré, dans la campagne entre Angers et Laval, Drugeot Labo est le fruit d’une longue histoire locale… De famille d’abord, puisque l’entreprise s’appuie sur le savoir-faire de tonnelier et d’ébéniste des générations précédentes. Spécialisée depuis 1969 dans la fabrication de meubles d’appoint de style, l’entreprise Drugeot est reprise en 2000, par deux des frères, Matthieu et Pierre Rochepeau, avec la volonté de continuer à faire vivre cette passion pour le travail du bois.
Rapidement, l’envie de dépoussiérer les classiques, d’explorer de nouveaux territoires et d’aborder le bois sous un regard neuf, les poussent à créer en 2008, en complément de la collection classique, la marque Drugeot Labo.
Pierre travaille alors à l’élaboration d’une collection inédite de pièces de mobilier design, qu’il qualifie de « collection plaisir », qui sera lancée sur le salon londonien 100% design et sur Maison&Objet, avec notamment la bibliothèque Kao qui deviendra leur pièce emblématique.
La bibliothèque Kao résume toute l’essence de la marque Drugeot Labo : le savoir-faire du bois bien-entendu, mais surtout une volonté de créer des pièces marquantes, de casser les codes avec des créations déstructurées. Un mobilier créatif et à vocation fonctionnelle.
Meubles d’appoint inspirés
Etagères, bibliothèques, tables basses, miroirs… les collections de Pierre Rochepeau et de Drugeot Labo ont la particularité de n’être composées que de meubles d’appoint : « le meuble d’appoint est stimulant : il ne s’agit pas seulement de se meubler, mais aussi de décorer. Aussi si la vocation de mon meuble est d’abord fonctionnelle, j’accepte de perdre en fonctionnalité si je gagne en déco ».
Les bibliothèques Bric à brac, Equilibriste et Glycine ou encore le vestiaire Empil en sont une parfaite illustration : asymétrique, ces meubles s’apparentent à des sculptures, et créent un décor inspiré tout en conservant leur fonctionnalité.
L’amour du bois
Le bureau Rebelle est également un condensé de l’esprit de la marque et une prouesse d’ébénisterie. Cette pièce d’exception, qui a notamment été choisie par un architecte vivant à San Francisco, fait la fierté des ébénistes de l’atelier.
Travaillant sur des essences de bois locales, provenant de forêts vendéennes, les créations de Drugeot Labo mettent en valeur la noblesse de la matière, généralement simplement huilée, pour laisser paraître le veinage du bois : « J’aborde la couleur avec mesure, pour réveiller un meuble, l’équilibrer, lui donner du peps ».
Inspiré et nourri d’art contemporain, de créateurs japonais, de nature et d’air du temps, Pierre Rochepeau dessine chaque année une nouvelle collection de mobilier et collabore désormais avec des designers invités : Hervé Langlais, Franck Divay, Elomax…. « Travailler avec des designers nous permet de renforcer l’aspect design d’un meuble, ils apportent une approche plus subtile de l’objet ».
Aujourd’hui Drugeot Labo est une PME d’une vingtaine de salariés, pour la plupart à la fabrication (découpe, assemblage, finition). Le bois provient de Vendée et les vernis de la région nantaise, assurant une fabrication 100% française.
Le catalogue comprend une cinquantaine de créations, enrichie chaque année d’une nouvelle collection, présentée en janvier sur Maison&Objet. Cette année, parmi les nouveautés, la création d’une ligne d’accessoires de décoration et le très beau Miroir console.
Pour découvrir toute la collection de mobilier design et asymétrique et d’accessoires : Drugeot Labo.
(Merci à Pierre Rochepeau et à Marine Jean pour leur accueil et la visite privilégiée des Ateliers du Drugeot et Drugeot Labo).
Quelques heures de TGV, un soupçon de neige et me voilà au cœur de Maison&Objet, où les tendances déco de la saison à venir se dessinent. Voici un petit résumé de mes coups de cœur et trouvailles à travers quelques photos.
Toujours du vintage avec des des rééditions de meubles et de fauteuils fifties, des coussins tissés de fils pvc colorés (Casamance), des chaises en formica relookées par Les Gambettes ou autre mobilier d’école décliné dans des couleurs actuelles par Declercq, d’authentiques corbeilles à pain métalliques laquées par Pied de Poule ; mais aussi le tricot toujours très présent dans les tissus d’ameublement (LuckyBoySunday ou Kajaal).
Côté tendances décoration, le pastel ne se cantone plus seulement à la vaisselle et à la peinture murale mais s’insère plus largement dans nos intérieurs : meubles peints, banquettes ou coussins en velours, et luminaires prennent de douces teintes pastels : rose, vert amande et bleu tendre…
C’est également le retour des motifs et notamment des grandes fleurs, qui s’étirent sur les canapés, coussins, rideaux et papiers peints. En revanche, oubliez les rayures, quasi-inexistantes sur les quelques 120.000 m2 d’exposition de Maison&Objet.
Enfin, les miroirs, à l’honneur dans le cadre de l’exposition Miroirs signés, réalisée par Chantal Hamaide pour le café Intramuros, prennent des formes et du relief et reviennent en force dans la décoration.
Avec un grand coup de coeur personnel pour le miroir Le Prestige édité par SuperEtte, miroir rond et parfait de face, offrant une console en relief, qui ne faisait malheureusement pas partie de la sélection Intramuros (question de planning).
Bref une édition qui confirme les tendances actuelles, mais au coeur de laquelle il est toujours très agréable de se ballader et picorer les quelques nouveautés.
Besoin de repères, envie de séries, tendance à la collection… l’accumulation est dans l’air, et particulièrement en déco.
Après les juxtapositions de cadres et photos sur nos murs, on s’attaque aux miroirs qui s’entre-mèlent avec plaisir pour une vision déstructurée et architecturale de la réalité.
Ci-dessous une belle création, accumulation de miroirs anciens de tailles et formes variées, sous le regard de la photographe Ngoc Minh Ngo.
Ilodeco propose aussi une superposition de miroirs, Mosh, créée par Matt Carr pour Umbra (92 euros).
Une tendance à adopter sans tarder pour s’offrir un nouveau reflet…